Het Vuurkruis | La Croix du Feu

17. Het Vuurkruis | La Croix du Feu

Deze zaal werd genoemd naar de medaille die werd uitgereikt aan allen die aan het front onder vuur gelegen hadden. Dit bronzen kruis, met korte, brede armen, werd ingesteld op 6 februari 1934 1934 en werd onmiddellijk na de IJzer Medaille (of Kruis) gedragen. Het vuurkruis kon niet posthuum wordenuitgereikt.

Op de grote rechthoek aan de voorzijde is een verlaten slagveld te zien, geflankeerd door een vertikale lauwertak : vooraan een helm op een bajonet, achteraan een heuvel met een 75mm geschut terwijl de zon tussen enkele wolken schijnt. De keerzijde toont in het paneel een koningskroon van waaruit zeven stralen vertrekken en een grote lauwertak waarover de Latijnse tekst "SALUS PATRIAE / SUPREMA LEX" is aangebracht.

De jaartallen "1914 / 1918" staan rechts onderaan terwijl linksonder de naam van de ontwerper van het ereteken, A. Rombaut, is vermeld. Het lint is rood met lichtblauwe randen en een centrale streep in diezelfde kleur.

 

 

17. La Croix du Feu | Het Vuurkruis

Cette salle est nommée ainsi en mémoire à "La Croix du Feu 1914-1918", une décoration militaire belge décernée à tous ceux qui essuyèrent des tirs au front durant la Première Guerre mondiale. La médaille a été créée par arrêté royal le 6 février 1934. Elle ne pouvait pas être attribuée à titre posthume et suivait immédiatement la Médaille (ou la Croix) de l'Yser dans la hiérarchie des décorations belges.

La Croix du Feu est une croix de bronze de 54 mm de long et de 44 mm de large. Au revers, une branche de laurier qui s'étend en diagonale du coin inférieur gauche jusqu'au coin supérieur droit et scindée horizontalement par l'inscription en relief sur deux lignes en latin « SALUS PATRIAE SUPREMA LEX » se traduisant littéralement par « LE SALUT DE LA NATION EST NOTRE ULTIME DEVOIR »; dans le coin supérieur gauche, une couronne royale à partir de laquelle sept rayons s'étendent vers le bas ; dans le coin inférieur droit, les millésimes superposés « 1914 » et « 1918 »; en bas à gauche, juste sous la tige de la branche de laurier, le nom de l'artiste « A. Rombaut ». La croix était suspendue à un ruban de soie moirée rouge de 36 mm de largeur avec trois bandes longitudinales bleues de 4 mm de large, l'une au centre, les deux autres situées à 1 mm des rebords latéraux du ruban.

(Ce texte est largement inspiré du livre "Auderghem chemins faisant" de Louis Schreyers.)